Gros plan sur les peintures écologiques et les peintures glycérophtaliques

Depuis 2010, une réglementation limite le taux de COV (Composants organiques volatils) que peuvent contenir les peintures ce qui conduit au retrait progressif des peintures glycérophtaliques du commerce. Cela a favorisé l’apparition de peintures d’un nouveau genre dont les peintures naturelles que nous utilisons pour nos travaux de rénovation.

 

La tendance c’est peindre au naturel

Le nombre de consommateurs qui demande des produits écologiques et sains pour leur maison a considérablement augmenté ces derniers temps. Cette tendance s’est même invitée dans le domaine de la peinture dans le bâtiment. Nous parlons désormais de peinture verte ou encore de peinture naturelle.

Contrairement aux peintures synthétiques, notamment les peintures glycérophtaliques, ces nouveaux types de peintures ne contiennent pas de COV qui nuisent à la fois à notre santé et à l’environnement. Elles ne présentent par conséquent aucun ou très peu de risque d’intoxication et ne contribuent pas à la pollution de l’air tout en conservant les mêmes propriétés que la peinture classique.

Dans leur composition, nous retrouvons de l’huile végétale comme l’huile de lin ou de l’huile de bois et des roches telles que la dolomie, le kaolin ou encore la poudre de marbre. Les pigments minéraux et les terres assurent le rôle de colorants et pour donner une texture élastique, de la gomme arabique ou du latex provenant de l’hévéa sont rajoutés au mélange. Comme les peintures conventionnelles, les peintures naturelles s’utilisent en intérieur comme en extérieur, sur tout type de support et peuvent se décliner en aspect mat, satiné ou brillant.

Si le white spirit sert de solvant pour les peintures glycéro, des esters d’agrumes ou simplement de l’eau suffisent pour les peintures naturelles, ce qui représente par ailleuhttps://www.artisans-reno.fr/wp-admin/users.phprs une économie non négligeable.

 

Vers la fin des peintures glycéro

Si la peinture glycérophtalique offre des qualités comme une bonne adhérence et une forte résistance aux chocs, à l’humidité et à la lumière, elle a aussi des défauts comme une odeur gênante et un temps de séchage plus long. Mais le plus grand inconvénient de la peinture glycéro est certainement sa forte concentration en solvant et en COV (300 à 400 g/l) ce qui la rend polluante et nocive pour la santé. C’est aussi pour cette raison que ce type de peinture disparaît progressivement du marché, car depuis 2010, les peintures glycéro ont été soumises à une réglementation qui vise à réduire leurs émanations nocives de 57 %. Dans ce cadre, la Directive européenne de 2004 interdit la fabrication et la vente des peintures en phase aqueuse ou glycéro mates, brillantes et extérieures dont les taux de COV respectifs dépassent 30 g/l, 100 g/l et 450 g/l.

Il existe toutefois des peintures glycéro pour bâtiment qui respectent les normes établies par l’Union européenne. Pour en savoir plus sur ce genre de peinture bâtiment, cliquez ici. Cependant, nous n’utilisons bien entendu pas nous-mêmes ces peintures.